Domino
Réalisation : Tony Scott
Scènario : Richard Kelly, Steve Barancik
Casting : Keira Knigtley, Mickey Rourke, Edgar Ramirez, Christopher Walken, Lucy Liu
Durée : 2h08
Année :2005
Genre : Policier, Action
Ceux qui attendais de Domino, le dernier film de Tony Scott, d’en savoir un peu plus sur la vie des chasseurs de primes au Etats-Unis risquent d’être un peu déçu. De même pour ceux qui croyait voir s’étaler sur l’écran la véritable biographie de Domino Harvey, jeune au parcours singulier ayant préféré une vie faite d’émotion forte plutôt que de se condamner à rester dans les carcans de la mode ou une place toute chaude lui était pourtant réservé.
Rien de tout ça chez le sieurs Scott qui au risque d’en déstabiliser plus d’un, annonce dès les premiers instants du film la couleur. « La véritable histoire de Domino Harvey… ou presque. » En effet, les présentation des personnages sont évacué à la vitesse grand V et rapidement on en vient à la véritable intrigue du film, un quiproquo entre mafieux délicieusement millimétré dans lequel se perd un grands nombre de personnage tous bien croqué (mais très caricaturaux). Une histoire au demeurant assez poignante mais loin d’être des plus original.
Là est la grande force du film mais aussi sa faiblesse. Sa force parce qu’en se débarrassant de toute contrainte réaliste, Scott peu laisser libre cours à sa réalisation toute particulière. Effets clipesque pendant deux heures, photographie joliment saturé dans les tons de vert et de jaune, avance rapide, retour en arrière scènaristique. Rien n’échappe à la caméra survolté de Tony Scott. C’est assez beau au début, mais fatiguant à la longue. Surtout si l’on n’est pas près à faire face à se déferlement d’images. Dès lors, le parcours de Domino devient plus une vie fantasmer qu’autre chose. Etres chasseur de prime c’est cool, pas plus dangereux qu’un saut en parachute, et tout aussi excitant. Mouais… on le croira une prochaine fois.
Reste alors la grade force du film. L’interprétation des personnages tout simplement excellente. Que ce soit Keira Knigtley, éblouissante dans ce rôle de garçon manqué, Mickey Rourke qui fait son retour de plus en plus fracassant sur grand écran, Christopher Walken en vieu roublard de la télé réalité ou Lucy Liu en avocate monomaniaque (qui à pourtant un rôle qui ne sert strictement à rien), tous sont au meilleurs de leur forme parvenant a donner de l’épaisseur à leur personnages au sein d’une réalisation foutraque. Chapeau bas.
En bref : La vrai vie fantasmer de Domino Harvey. Scott continue de faire mûrir son style particulier et ses acteurs s’éclatent à donner forme à son délire. Un film qui part un peu dans tout les sens pour finalement n’amener nul part. Mais, diantre, l’expérience aura été foutrement intense. A voir
Note : Olive