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 [Cinéma] Le Labyrinthe de Pan

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Ash
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Ash


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MessageSujet: [Cinéma] Le Labyrinthe de Pan   [Cinéma] Le Labyrinthe de Pan EmptyDim 5 Nov - 19:01

El Laberinto del Fauno
Guillermo au pays des merveilles.


[Cinéma] Le Labyrinthe de Pan 18675770


Réalisation : Guillermo Del Toro
Scènario : Guillermo Del Toro
Compositeur : Javier Navarrete
Casting : Ivan Baquero, Sergi Lopez, Doug Jones...
Durée : 1h52
Genre : Fantastiquo-Historique

Après de nombreux mois d’attente, le dernier film de Guillermo Del Toro, cinéaste mexicain de génie mais j’y reviendrais, pointe le bout de sa pellicule sur nos écrans français.
Ceux qui s’intéresse un peu au réalisateur savent parfaitement les capacités de ce dernier. Alliant un univers graphique plus que splendide avec des propos métaphoriques sur le monde qui nous entoure, Guillermo Del Toro se révèle être LE cinéaste de la nouvelle vague fantastique dans la ligné d’un certain Tim Burton. Quand on sait quand plus, l’histoire du film se déroule sous l’Espagne Franquiste de 1944, sujet cher au réalisateur, il y a de quoi en frémir d’avance.

Disons-le d’emblée, comme ça se sera fait, le Labyrinthe de Pan est une réussite. Un semi-conte obscur ou l’univers magique mais effrayant des enfants percute de plein fouet celui bien moins magique mais tout aussi monstrueux des adultes.

En 1944 donc, sous le régime dictatorial Franquiste en Espagne, Ofélia et sa mère, récemment remarié et enceinte, se rendent auprès du très autoritaire capitaine Vidal le beau-père d’Ofélia. A peine cette dernière est-elle arrivé sur place qu’elle découvre dans les bois un ancien labyrinthe, demeure du non-moins ancien Pan, un faune mystérieux devant faire passer à Ofélia trois épreuves pour s’assurer qu’elle est la princesse perdue d’un royaume oublié.

Une réussite, c’est certain. Un chef d’œuvre ? C’est nettement moins sûr.

Certes, le film est une pure merveille visuelle. Chaque plan, chaque raccord, chaque couleur choisis sonnent comme un tableau magnifique et constamment mis en mouvement sous nos yeux. Que ce soit les profondeurs d’un labyrinthe ancien, l’étrange château d’une créature aveugle, l’arbre mort servant de tanière à un crapaud géant ou les montagnes primaires servant de refuge à la résistance espagnole, tout est splendidement filmé et mis en image.

Alors est-ce l’histoire qui pèche par manque d’intérêt ? Non, là encore non. Car avec tout le talent qui est le sien, Guillermo parvient à lier ses deux univers par un jeu d’analogie et de comparaisons d’une grande subtilité. Le labyrinthe du titre, pour exemple, est à lui seul teinté d’une énorme signification métaphorique. Il représente l’univers d’Ofélia, en constant repli sur sois-même (notez l’escalier en spiral), qu’elle se crée pour échapper au monde adulte.
Un monde personnifié par le capitaine Vidal propre sur lui mais infâme à l’intérieur. On retrouve une fois encore un des thèmes cher du réalisateur qui aime montrer que les vrais monstres ne sont pas ceux auquel on peut penser.

Non, le véritable défaut du film, vient qu’il sort quatre ans après l’Echine du Diable autre film de Guillermo Del Toro mêlant univers fantastique avec la grande histoire de l’espagne. Sans aucun doute, on peut dire que les deux films sont cousins. D’ailleurs, tout comme à l’intérieur même du Labyrinthe de Pan, les comparaisons et analogies pullulent entre ses deux films. Malheureusement pour le Labyrinthe... , aux jeux des comparaisons, ce dernier est perdant. Dommage que la sauce prenait mieux lors de l’Echine du Diable, sûrement du au fait que fantastique et réel était intiment mêlés tandis que là il ne représente que les fantasmes d’une petite fille. Dommage aussi que les proportions ne soit pas identique avec une priorité donné à l’histoire Franquiste.

Mais malgré cela, El Laberinto del Fauno (je préfère le titre en VO) reste une petite merveille à voir absolument et de toute urgence. On retrouve à l’intérieur de ce film tout ce qui fait de l’univers de Guillermo Del Toro un cinéaste incontournable de notre époque. Un visuel flamboyant, une bande-original magnifique et des acteurs au sommet de leur art (mention spéciale à Sergi Lopez plus terrifiant que jamais).

Note : Vert
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